Lors de la création de Robinson Crusoé, Defoe a utilisé diverses sources - notes de voyageurs, histoires de marins, souvenirs de militaires et de marchands qui ont visité l'océan. Defoe lui-même n'a pas voyagé, c'est pourquoi de nombreuses erreurs ont été commises dans la description de la nature de l'île.
Daniel Defoe a installé son héros loin de la civilisation et des gens, où il a dû recommencer sa vie - en construisant une maison et en fabriquant les choses les plus simples, en prenant soin de sa nourriture, de sa propre vie et de sa santé. Mais Robinson a eu de la chance : le coin de la planète où le destin l’avait jeté pouvait véritablement être qualifié de « paradis ». Cette île est probablement Tobago, l'une des îles les plus méridionales du groupe d'îles des Petites Caraïbes dans la mer des Caraïbes, et le rivage qu'il a vu pour la première fois à l'horizon n'est pas le continent, mais l'île voisine de Trinidad.
Daniel Defoe a apporté de nombreuses plantes sur l'île, comme la papaye, l'acaju, l'avocat, l'agave, anonymes.
La papaye est une plante que l'on retrouve partout en Amérique centrale, et Robinson aurait pu la trouver sur son île des Caraïbes. Les fruits de l'avocat ressemblent à des poires vert foncé, pesant jusqu'à 600 grammes.
Les fruits d'Akazhu sont extrêmement riches en vitamines. Depuis l’Antiquité, ils servent d’agent de guérison aux Indiens. Malheureusement, Robinson ne connaissait pas les propriétés curatives de cette plante poussant sur les îles des Caraïbes. Les fruits d'Anona ressemblent à l'ananas, mais avec une chair blanche comme neige. Crusoé aurait pu l'utiliser comme décoration de table. On ne sait pas ce que Defoe voulait dire lorsqu'il parlait du melon de l'île Robinson. On peut seulement dire que la patrie du melon est l'Asie. Peut-être que Dafoe parlait de papaye lorsqu'il parlait du melon des îles.
Il n'y a aucun prédateur sur l'île Robinson. Ce point est vrai, car il n’y a aucun prédateur sur les petites îles océaniques. Le crabe est un fantôme. C'est peut-être cette créature qui a été vue pour la première fois par Robinson, échouée sur le rivage par les vagues de tempête. Ce crabe, bien qu'il passe la plupart de son temps sur le rivage, ne peut se passer d'eau. Lorsqu'il se nourrit, le crabe fantôme se déplace de telle manière qu'il parvient à attraper des insectes volants, même de petits oiseaux. Tortue verte. Robinson aurait pu trouver ces tortues sur son île. La tortue verte est souvent appelée la « tortue à soupe » en raison de sa viande savoureuse. La longueur de sa coquille vert jaunâtre est d'environ un mètre et son poids atteint trois cents kilogrammes. Au XVIIe siècle, les troupeaux de ces tortues étaient si nombreux qu’ils pouvaient bloquer le passage d’un navire. Cependant, il est très difficile d'attraper une telle tortue dans l'eau, c'est pourquoi elle était généralement chassée sur terre, pendant la ponte, lorsque l'animal devient complètement impuissant.
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Les Européens sont apparus sur les îles des Caraïbes à la fin du XVIe siècle et ce n'était pas du tout pour leur tendre la main. Ils étaient animés par la soif de profit et le désir de s'emparer de plus en plus de terres. Les Indiens naïfs et crédules rencontrèrent pour la première fois les extraterrestres barbus à la peau claire en tant que messagers des dieux, mais furent bientôt déçus. Les tentatives de conversion massive au christianisme et le travail forcé ont provoqué une résistance farouche de la part des résidents locaux. Le sort de la population autochtone des îles de la Grande et des Petites Caraïbes est tragique. Au moment où les îles furent capturées par les Espagnols, environ trois millions d'Indiens y vivaient. Convaincus qu’ils ne parviendront jamais à transformer les indigènes en esclaves obéissants, les Espagnols entreprirent de les exterminer sans pitié. Les « sauvages » n’étaient pas considérés comme des personnes, donc personne n’était responsable de la mort d’un Indien aux mains d’un homme blanc. Au cours des trois décennies de domination espagnole sur les îles, les tribus Arawakan furent pratiquement exterminées et le nombre de Caraïbes fut cent fois plus grand.
Pour la première fois depuis de nombreuses années de solitude, Robinson se retrouva face à face avec d’autres personnes. Il s'agissait des habitants indigènes des îles des Caraïbes, représentants de diverses tribus caribéennes. « Caribou, caribou ! » - Vendredi répond quand Robinson lui demande comment s'appellent les insulaires. Les Arawaks étaient pacifiques et vivaient dans la peur de leurs voisins guerriers. À quelle tribu appartenait vendredi ? Sur la base du fait qu'il a été capturé par des ennemis et presque mangé, il peut être attribué à l'une des tribus Arawaks.
Sur cette base, et malgré le fait que de nombreuses erreurs ont été commises lors de la création de la description de l'île Robinson par l'auteur, nous pouvons affirmer avec certitude que cette île a été copiée d'une véritable île des Caraïbes, il est possible qu'il s'agisse de la île de Tobago.
